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A la découverte d’un Nouveau Monde

Depuis que j’ai commencé la photographie Nature, je me suis essayé, avec mes humbles moyens, à toutes sortes de sujets : oiseaux en premier lieu, mammifères, insectes et araignées, fleurs, plantes et champignons… Tous, à leur manière, témoignent de la beauté et la diversité de la Nature…

Chemin faisant, je me suis rendu compte que la macrophotographie m’attirait de plus en plus. Le problème est que cette discipline demande un minimum de matériel… Mais rien n’empêche cependant d’approcher le monde du petit, du moins d’entrouvrir sa porte.

C’est ce que j’ai fait, grâce au mode « macro » de mon objectif et, depuis peu, grâce à une bonnette qui s’y fixe. Ce n’est certes pas un véritable objectif macro, mais cela permet aujourd’hui de franchir un pas de géant vers ce fabuleux monde qui vit sous nos pas.

C’est ainsi que j’ai récemment fait connaissance avec les collemboles. Je les connaissais déjà grâce aux photographies que j’avais pu voir sur des forums dédiés à la photo nature, notamment celles de Joris Grenon (visible sur son site : http://www.jorisgrenon.com/fr/portfolio-21786-1-40-microcosmos.html). Mais c’est un plaisir incomparable de les trouver soi-même, de les observer et de pouvoir les saisir dans mon capteur !

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Les collemboles sont de petits insectes, d’1 à 2 cm en moyenne, que l’on peut trouver sur le sol, en général sous les feuilles mortes. Sans entrer dans le détail, ils participent à la décomposition des matières organiques (notamment en transportant des champignons microscopiques qui dégraderont les feuilles mortes). Pour les trouver, rien de plus simple : il suffit de les chercher sous les feuilles en automne ou en hiver, du moment que le sol est assez humide (pour ce que j’ai pu observer jusqu’à présent).

Il en existe des milliers d’espèces différentes à travers le monde, vivant à différentes profondeurs : de la surface sous les feuilles à quelques centimètres, voir un mètre (et même près de 2000 mètres pour une espèce vivant en Géorgie !).

Pour l’heure, l’espèce qui m’attire semble être celle des Symphypléones. Eux vivent sous les feuilles et sont donc faciles à trouver, pourvu qu’on sache où regarder et qu’on ait un zest de patience… Pour peu qu’il y ait une lumière suffisante, ce type de sujet permet d’être assez créatif et ces drôles de petites bestioles me sont maintenant accessibles, grâce à la bonnette… et à ma plus grande joie !

Je vous propose donc de m’accompagner dans cette descente dans un nouveau monde, aussi mystérieux que fabuleux, et qui, je l’espère, saura vous étonner, voire vous émerveiller ! Bonne exploration…

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