top of page

Mes Terres Sauvages

J’habite dans le Nord de la France, à une dizaine de kilomètres de Lille. Ici, la vie et la ville sont belles et charmeuses ; on y trouve tout ce que l’on peut désirer. C’est une région très largement urbanisée et il pourrait sembler aujourd’hui difficile de dire quelle est la place de la Nature… Cela serait sans compter sur son incroyable faculté d’adaptation.

Pourtant ici, la nature a longtemps été malmenée. Ce n’est vraiment que depuis deux dé-cennies que l’on cherche à reconquérir les sites naturels réduits en lambeaux par un siècle d’activités humaines et industrielles. C’est un travail de longue haleine mais qui porte déjà ses fruits, et il est étonnant de voir le développement de la biodiversité de ces écosystèmes encore fragiles. Un grand pas a été fait mais il reste beaucoup à réaliser encore ; ce nouvel équilibre est encore précaire et il suffirait de peu pour le bouleverser… Mais il a le mérite d’exister aujourd’hui. A nous de préserver ce qui a déjà été fait.

J’ai toujours été attiré par la vie sauvage. Celle des grands espaces bien sûr, peuplé d’animaux qui sont autant de mythes pour moi qui ne les verrais sans doute jamais dans leur biotope : les loups ou les grizzlis des forêts enneigées américaines, les baleines bleues ou les grands requins blancs qui sillonnent les océans, les manchots empereurs qui bravent la ban-quise de l’Antarctique… Mais aussi celle qui vit à nos portes : passereaux, insectes, fleurs de toutes sortes qui nous paraissent anodins car familiers… Entre ces deux territoires à jamais éloignés l’un de l’autre, il existe des espaces de vie sauvage à portée de tous… Et même chez moi, ici, près de Lille, la Nature ne cesse de me surprendre. Elle me surprend par sa diversité,

sa beauté. Elle me surprend car elle recèle de petits trésors que je n’aurais jamais espéré rencontrer à vingt minutes de route de Lille. Ces trésors s’appellent faucons Crécerelle ou Hobereaux, buse variable et busard des roseaux. Ils se nomment rouge-gorge et gorge bleu, mésange à longue queue et fauvettes grisettes… Ils portent parfois également des noms « barbares » ou curieux, comme Argyope… De plumes ou de poils, à deux, quatre, six ou huit pattes, terrestres ou amphibiens, du règne animal ou végétal, ils sont le peuple que j’aime rencontrer, observer, photographier… Ils sont notre patrimoine naturel et les ambassadeurs de la vie à l’état pur.

Alors venez, suivez-moi, donnez-moi la main. Je vous emmène sur mes terres sauvages…

Mots-clés :

Featured Posts
Recent Posts
Search By Tags
Follow Us
  • Facebook Classic
  • Twitter Classic
  • Google Classic
bottom of page